Céline Goyeneche
Les troubles
Les troubles anxieux constituent les troubles les plus fréquents dans la population française. Ils touchent 20% de la population
Si vous vous faites du souci à propos de tout et pour rien depuis plus de 6 mois, il se peut que vous souffriez d’un trouble anxieux.
Souvent la personne reconnait que son anxiété est excessive mais elle dit ne pas pouvoir la contrôler.
Une personne anxieuse met en place des stratégies d’évitement ou de fuite des situations anxiogènes ce qui peut finir par altérer la qualité de sa vie. En effet en s’éloignant des sources de stress, la personne finit par s’isoler et peut aller jusqu’à ne plus avoir d’interaction sociale.
Il existe plusieurs dérivés de troubles anxieux :
Le trouble anxieux généralisé
En plus d’une anxiété excessive persistante depuis plus de 6 mois, ce trouble se caractérise par au moins trois des critères suivants :
- Une agitation constante
- Une grande fatigabilité
- Des difficultés de concentration et de mémorisation
- Une certaine irritabilité latente
- Des problèmes d’endormissement au-delà d’une demi-heure trois fois par semaine ou de l’hypersomnie ou des réveils nocturnes
- Des envies d’uriner fréquentes, des nausées ou des diarrhées
- Les mains froides ou humides
- La bouche sèche
- Une transpiration excessive
- Une vision négative du futur
- Des ruminations du passé
En séance, on travaillera beaucoup avec la personne sur ses distorsions cognitives sur soi et sur le monde potentiellement menaçant qui peu à peu l’ont enfermée dans cet état d’anxiété permanent. Grâce à l’EFT, on désactivera progressivement ses croyances limitantes comme « c’est toujours sur moi que ça tombe ! » qui seront supplantées par des pensées alternatives, plus rationnelles. On travaillera aussi sur ces flash-backs du passé et on libèrera la charge émotionnelle associée grâce à l’EFT. Ainsi, l’anxiété est une peur apprise dans des traumas relationnels. Souvent la peur de l’abandon est une peur centrale.
En effet, dans le cas des troubles anxieux, la mémoire de travail est envahie par l’anxiété, elle fonctionne donc moins bien. L’amygdale cérébrale est sans cesse activée même pour des stimuli apparemment neutres ce qui maintient en alerte le circuit du stress de la personne. C’est un cercle vicieux. Faire de l’EFT permet de désactiver l’amygdale cérébrale et de réguler le système nerveux autonome de la personne.
La personne pourra renforcer ce travail thérapeutique par des exercices quotidiens comme la cohérence cardiaque, la routine énergétique, la méditation…
Elles se caractérisent par une peur panique lors d’une exposition à un objet comme les araignées, les chiens, le sang, les seringues… ou à une situation spécifique comme le fait de prendre l’avion, la voiture, l’ascenseur, de vomir, ou de prendre de la hauteur. Cette crise d’angoisse aigüe est invalidante dans la vie quotidienne car elle peut conduire à un évitement des objets ou situations qui vont déclencher cette panique chez la personne.
Généralement les phobies surviennent selon trois facteurs :
- avoir vécu un événement traumatique : par exemple un étouffement peut conduire à la peur de déglutir
- avoir vécu une attaque de panique inattendue lors d’une situation ou étant exposé à un objet : par exemple dans l’avion ou en croisant un serpent
- avoir été témoin d’un événement traumatique comme par exemple la chute d’un toit. Ce dernier facteur est en augmentation aujourd’hui avec les images qui circulent sur les réseaux sociaux.
Parfois, la personne ne sait pas dire d’où lui vient sa phobie. Elle peut être transgénérationnelle c’est-à-dire transmise de génération en génération, apprise par modélisation. Elle peut dire alors « ma mère avait une peur panique des souris, moi aussi. »
Il existe plusieurs phobies :
- Les phobies simples telle l’arachnophobie (la peur des araignées),
- l’agoraphobie (peur incontrôlable de ne pas pouvoir s’échapper ou être secouru)
- la phobie sociale (peur irraisonnée d’être observé, jugé, humilié voire rejeté par autrui au point d’éviter parfois toute interaction sociale)
Une phobie se traite de manière très efficace avec l’EFT.
En effet, avec le test énergétique on va cibler d’une part les bonnes raisons inconscientes que notre cerveau a mis en place pour protéger la personne et d’autre part les événements à l’origine de cette phobie. Grâce à l’EFT, on va « nettoyer » l’événement c’est-à-dire le désactiver de sa charge émotionnelle.
Il se caractérise par la répétition d’attaques de panique c’est-à-dire une montée soudaine de peur ou de malaise sans que la situation ne l’explique avec au moins 4 symptômes de cette liste :
- des palpitations
- des tremblements, des frissons ou une sensation de chaleur avec une transpiration excessive
- une sensation d’étouffement ou d’essoufflement
- une sensation d’étranglement
- une douleur ou une gêne thoracique
- des nausées ou de la diarrhée
- des vertiges
- des engourdissements ou picotements
- la peur de mourir
Les attaques de panique peuvent être impressionnantes car beaucoup de ses symptômes font penser à la personne qu’elle va mourir, qu’elle devient folle ou qu’elle est en train d’avoir une crise cardiaque.
En séance, on revivra les attaques de panique les plus intenses pour le patient ce qui permettra de décharger l’émotion associée avec l’EFT et d’en trouver le déclencheur.
Bien souvent, cela suffit à éteindre ce trouble lorsqu’il est isolé.
Si vous faites le même geste plusieurs fois par jour comme se laver les mains dès que vous avez touché quelque chose, vérifier que toutes les portes sont bien fermées, que des objets de votre quotidien sont disposés de la bonne manière, à la bonne place… que ces gestes sont impulsifs et répétitifs tout en étant très pénibles pour vous, il se peut que vous souffriez de TOC.
En séance, on ira chercher grâce au test énergétique les bonnes raisons que vous avez à garder ce trouble, ensuite on cherchera le ou les événements à l’origine. Grâce à l’EFT, on désactivera la charge émotionnelle associée.
Lors d’une vie, nous sommes tous confrontés à un, souvent plusieurs chocs émotionnels. La perte d’un être cher, un accouchement, une séparation, un accident, une opération, l’annonce d’une maladie, … la liste est longue. Autant de situations où notre amygdale cérébrale est en état d’alerte maximale.
C’est pourquoi, il est vivement recommandé de décharger rapidement cette charge émotionnelle et pouvoir désactiver par là-même le circuit du stress dans notre cerveau.
Souvent, dans ce cas une ou deux séances d’EFT suffisent.
On parle de stress post traumatique dès qu’une personne a été confrontée ou menacée par la mort soit directement soit en tant que témoin soit que cela touche une personne de son environnement proche.
Dans ce cas, et si la charge émotionnelle n’est pas soulagée dans les plus brefs délais, la personne subit toute une série de symptômes. Elle est envahie par des flash-backs, des cauchemars, des états émotionnels négatifs persistants tel que la peur, la colère, la honte, la culpabilité.
Elle rentre en hypervigilance, devient anxieuse avec des troubles du sommeil associés et des problèmes de concentration. Elle devient irritable avec des croyances négatives sur elle-même, sur les autres et sur le monde, ce qui la pousse bien souvent à s’isoler. Elle devient dépressive avec parfois même des pensées suicidaires.
Dans ce cas, en séance, on commencera à installer la personne dans un climat de confiance et de sécurité, élément essentiel pour pouvoir travailler. Ensuite, on travaillera sur les sensations physiques, sur les émotions et sur les symptômes qu’elle traverse depuis le trauma comme les flash-backs, les attaques de panique. On développera ensemble des ressources pour transformer ses pensées bloquantes sur elle et le monde comme la honte, la culpabilité….
Enfin, quand elle se sentira prête, la personne sera à nouveau confrontée au trauma en imaginaire, soit directement soit en double dissociation par la technique Matrix Reimprinting afin de se libérer de la charge émotionnelle de celui-ci.
Si vous êtes constamment triste, que vous n’avez plus aucun plaisir à faire ce que vous aimiez auparavant, si vous n’avez plus d’envie pour rien et ce depuis plusieurs semaines, il se peut que vous souffriez de trouble de l’humeur.
Souvent la dépression est associée à certains symptômes comme :
- une fatigue constante ou un ralentissement général
- un sentiment d’inutilité ou une culpabilité excessive
- une baisse de l’attention ou une incapacité à prendre une décision
- une dégradation du sommeil avec des réveils précoces ou au contraire une hypersomnie
- un trouble de l’appétit avec soit une prise de poids et une attirance pour les produits gras et sucrés soit une perte de poids par manque d’appétit
- des idées noires voire suicidaires.
En séance, j’accompagne la personne avec beaucoup d’empathie et de psycho-éducation à comprendre son état de souffrance.
Ensuite, je l’expose en imaginaire aux événements qui l’ont amené à cette dépression et grâce à l’EFT, la personne peut se libérer de toute la charge émotionnelle associée. On travaille aussi sur ses symptômes et sur ses croyances limitantes à propos d’elle-même tout en cherchant avec elle des activités ressourçantes.
Aujourd’hui, allergies et intolérances alimentaires ne cessent d’augmenter. A cela plusieurs causes :
- l’industrialisation de nos produits avec l’ajout d’additifs, d’aromates…
- l’hygiène à outrance qui fait que nos organismes ne sont plus autant exposés qu’autrefois aux microbes et bactéries
- la diversification alimentaire trop précoce pour certains bébés lesquels avaient alors un système immunitaire trop immature
- la mise sur le marché d’aliments nouveaux comme les fruits exotiques, les épices… pour lesquels nos organismes ne sont pas habitués
- les polluants environnementaux comme l’aluminium, le plomb, le mercure…
- l’hérédité même si ce dernier critère est loin d’être systématique
Pour Sandi Radomsky, une allergie est une métaphore de la peur, du stress post traumatique au niveau cellulaire. Tout se passe comme si le système immunitaire déclarait à la substance : « je vais te tuer avant que tu ne le fasses ». Il est essentiel de bien comprendre que notre corps est toujours programmé pour nous protéger. Cependant, il arrive que parfois il se trompe. Le travail en séance va consister à lui faire savoir que la substance en question est bonne pour nous.
Tout peut potentiellement être source d’allergie que ce soient les aliments, les médicaments, les détergents, les cosmétiques…
Les symptômes sont aussi multiples : physiques, psychiques (d’ordre émotionnel et liés au vécu de la personne), transgénérationnels (loyauté à une personne décédée).
En séance, une fois qu’on aura identifié la substance responsable de l’allergie ou de l’intolérance, on cherchera grâce au test énergétique, les bonnes raisons que notre organisme a de garder cette intolérance ou allergie et d’autre part les événements à traiter pour s’en libérer. Ensuite, on utilisera l’EFT pour se confronter à ces événements en imaginaire, se défaire de la charge émotionnelle et réinformer le système immunitaire qu’il peut lâcher la garde et se relaxer.
Il existe plusieurs degrés de troubles alimentaires.
Le stress ou l’ennui peut vous pousser passagèrement à vouloir grignoter toute la journée sans faim ni envie particulière de petites quantités de nourriture souvent agréable et sucrée.
Vous pouvez aussi avoir une sensation de faim décuplée et insatiable sans pouvoir la réguler, on parle alors d’hyperphagie. Ce trouble est souvent associé à un trouble de l’humeur
Les compulsions alimentaires nous poussent à manger de manière irrépressible des aliments salés ou sucrés, souvent les mêmes. Ces compulsions sont là encore souvent associées à des troubles anxieux ou dépressifs.
L’orthorexie est une obsession à vouloir manger des aliments aux vertus sanitaires, diététiques et hygiéniques irréprochables. L’influence de l’écologie médiatique peut en être la cause mais ce comportement peut aussi être associé à des TOC ou de l’anorexie.
L’anorexie se caractérise par une privation de nourriture alors même que la personne a faim. C’est cette privation qui paradoxalement est source de plaisir pour elle. Ce trouble est associé à une crainte excessive de prendre du poids engageant l’image de soi et de son corps (focalisation sur les rondeurs). La personne finit par se trouver toutes sortes de prétextes pour ne pas manger (manque de temps, stress), elle trie sa nourriture, mâche longuement les quelques bouchées qu’elle avale. Parallèlement, elle est souvent hyperactive avec tout un panel d’activités sociales, professionnelles mais surtout sportives toujours dans le but de perdre du poids. Ce trouble touche davantage les femmes que les hommes sachant que le pic de fréquence se situe aux alentours de 17, 18 ans.
La boulimie est le trouble le plus fréquent chez la femme. Il consiste en épisodes violents de frénésie alimentaire déclenchés de façon impulsive dans des moments de solitude, de stress, de découragement, de contraintes ou de difficultés relationnelles ou affectives. Ces crises ont lieu le plus souvent au domicile le soir mais elles peuvent aussi être pluriquotidiennes. Elles ne s’arrêtent pas par la sensation de satiété mais plutôt par un sentiment de profond malaise avec des douleurs abdominales violentes et ou du dégoût de soi, de la honte, des remords ou des auto-reproches. La personne peut alors se faire vomir pour soulager le malaise physique du gavage, diminuer la peur de grossir et donner l’illusion de retrouver le contrôle de la situation.
En séance, la prise en charge de l’anorexie ne peut se faire en cabinet exclusivement car il y a un risque vital pour la personne. Il doit y avoir en parallèle une prise en charge médicale. L’EFT peut néanmoins être utile pour désactiver le circuit neuronal du plaisir dû à la privation de nourriture. On peut aussi travailler sur les TOC sous-jacents et sur le schéma perfectionniste souvent très fort chez les personnes anorexiques. De plus, elles sont le plus souvent coupées de leur système émotionnel avec un attachement plutôt évitant. Il conviendra donc de travailler sur les traumas à l’origine de ce trouble de l’attachement pour pouvoir la réassocier progressivement avec ses émotions et ses sensations corporelles dans un climat de confiance et de sécurité.
La prise en charge pour la boulimie est différente car à l’inverse, ce trouble est dû à un excès d’émotions avec un attachement souvent insécure anxieux ou désorganisé à la base. C’est parce que la personne ressent très fort ses émotions qu’elle mange pour s’anesthésier.
Après avoir cherché les bonnes raisons inconscientes de garder ce comportement, il conviendra de travailler avec la personne sur ses émotions de honte, de culpabilité, ou de remords ainsi que sur son critique intérieur (petite voix dans sa tête). On travaillera aussi sur ses angoisses et sur les traumas à l’origine.
Si vous souffrez de douleurs physiques récurrentes telles que des douleurs lombaires, dentaires, abdominales, pelviennes, articulaires, douleurs survenues après une chimiothérapie, maux de tête, fibromyalgie, syndrome du côlon irritable, syndrome des jambes sans repos,… et ce depuis plus de trois mois sans pouvoir être soulagé durablement par un traitement médical ou même sans qu’il y est véritablement d’explication médicale, il se peut que vous souffriez de troubles psychosomatiques ou de douleurs chroniques.
Vous pouvez ressentir alors beaucoup d’impuissance face à ces douleurs, et d’autant plus si le système de soins médicaux est incapable de vous soulager, peut-être même de la culpabilité ou de la honte selon les mots du diagnostic posé par le soignant. En effet, fréquemment ces douleurs ne sont associées à aucune lésion physique visible si bien que certains médecins finissent par dire à leur patient que c’est dans leur tête… Ce verdict donne le sentiment d’être incompris et pousse bien souvent à l’isolement car vous vous sentez seul face à ces douleurs pourtant bien réelles pour vous.
Or, une douleur chronique est toujours subjective car elle dépend du ressenti de la personne, ce qui est certes difficile à quantifier et à qualifier. D’autre part, elle n’est pas systématiquement liée à une lésion, ce qui complexifie énormément son étude. En revanche, elle est bien réelle pour la personne et elle impacte fortement sa vie par un cercle vicieux : réduction de ses activités, fatigue, arrêts de travail, isolement, dépression, soucis financiers…
Au départ, la douleur est un mécanisme d’alarme indispensable à notre intégrité corporelle. Il y a un arc reflexe qui part de notre corps au cerveau et celui-ci interprète ce signal comme une douleur.
Dans le cas d’une douleur chronique, tout se passe comme si ce système d’alarme était dérégulé avec une hyperexcitabilité du système nerveux central entrainant une amplification de la douleur et une hypersensibilité. En effet, l’amygdale cérébrale est le centre de contrôle de la douleur. Plus il est sollicité, plus il devient sensible et moins il est capable de discernement.
En séance, je m’attacherai d’abord à ressourcer la personne pour la remettre dans une base de confiance et de sécurité en faisant de la psychoéducation. Ensuite, on travaillera avec l’EFT sur 5 composantes essentielles aux douleurs chroniques ou aux symptômes psychosomatiques :
- les sensations de la personne ici et maintenant (son intensité, sa localisation…)
- ses émotions par rapport à la douleur et à sa prise en charge par le milieu médical (honte, culpabilité, colère, anxiété, trouble de l’humeur
- ses cognitions c’est-à-dire l’interprétation que la personne a de sa douleur par rapport à son vécu, sa capacité à s’en extraire ou pas, mais aussi ses croyances limitantes sur le fait que cette douleur va durer ou même empirer
- son comportement physique et verbal engendré par la douleur mais aussi la réaction de l’entourage du patient plus ou moins compréhensif.
- les événements à l’origine de ces douleurs ou symptômes (accident, maladie…)
Le fait de stimuler les points d’acupuncture en EFT a un effet calmant sur l’amygdale cérébrale qui fait alors une nouvelle expérience d’apaisement cette fois ci. En répétant les rondes d’EFT, de nouveaux circuits neuronaux se créent.
Ce trouble se caractérise par une dépendance à une substance (cigarette, cannabis, médicament…), à une pratique (jeu, sport…) ou à une situation (relation amoureuse, amicale…) c’est-à-dire :
- une impossibilité de résister aux impulsions avec une sensation de tension juste avant le début du comportement addictif
- un plaisir certain pendant sa durée avec une sensation de perte de contrôle
- un besoin de répéter le comportement même si cela a un effet néfaste sur sa santé psychique ou physique
Ainsi, le cerveau fait des associations et enregistre ces comportements comme du plaisir avec la libération d’hormones du bien être comme la dopamine avant et durant le comportement addictif, plus des endorphines pendant. Ce processus renforce davantage le circuit neuronal de la récompense source de plaisir. L’addiction est alors enclenchée.
A la base, les personnes addictes ont généralement un attachement insécure (96%). De ce fait, elles ont bien souvent du mal à réguler leurs émotions et cherchent un moyen extérieur capable de les apaiser. De plus, dans leur mode de pensée, l’autre est généralement peu fiable car imprévisible alors qu’elles savent le plaisir que leur apporte immanquablement leur addiction.
Tout se passe comme si peu à peu la figure d’attachement de la personne était supplantée par cette addiction. En effet, là où l’émotion est insupportable parce qu’on ne sait pas la réguler, l’addiction apporte une sensation de bien-être quasi immédiat.
En séance, on désactivera ce circuit neuronal du plaisir avec des rondes d’EFT, en ayant au préalable cherché les bonnes raisons inconscientes que la personne a de garder cette addiction. On travaillera sur les traumas d’enfance qui ont mis en place cet attachement insécure. On ira réparer ce lien d’attachement avec des techniques comme MATRIX REIMPINTING. On analysera les parties en souffrance de la personne en allant interroger les croyances limitantes ou les pensées critiques envers elle-même acquises par le discours, les habitudes, les valeurs de ses proches. Bien souvent, la personne se sent nulle, honteuse ou vide. L’addiction remplit ce vide. On s’attachera donc à chercher d’où viennent ces sentiments et à développer des ressources pour augmenter l’estime de la personne.